Voici ce qu'on peut rencontrer au détour d'un chemin dans un de nos parcs, n'est-ce pas totalement craquant de se trouver face à ces beautés sauvages qui semblent se demander si on peut nous faire confiance ?

C'est pour elles que j'ai écrit l'article précédent que vous pouvez lire ICI

Les araignées sont des arachnides, on l'a appris à l'école, mais d'où vient ce nom ? c’est le mythe d’Arachné qui serait à l’origine du nom de la classe des arachnides : dans la mythologie grecque, Arachné et Athéna se livrèrent bataille pour déterminer la meilleure tisseuse et Athéna remporte la victoire ; Arachné dut en faire une dépression nerveuse car elle se donna la mort ; choquée, Athéna, changea alors Arachné en araignée pour qu’elle tisse des toiles pour l’éternité.

Pour une partie des gens, l'araignée ne suscite que répulsion, et pourtant c'est sans raison car sur les 40 000 espèces d'araignées dans le monde, une douzaine seulement présente un danger réel pour la santé humaine, de plus la plupart de ces espèces sont tropicales et se trouvent surtout en Australie.

Chenilles du papillon "livrée d'Amérique" (Malacosoma americanum), appelées en anglais "Eastern tent caterpillar" car ces chenilles ont l'habitude de ce créer des grandes "tentes" en soie pour s'y abriter en groupe après leur éclosion ; elles vont y vivre 6 semaines, en sortir chaque jour pour grignoter des feuilles, puis rentrer sagement chaque soir....

Ces chenilles sont brun foncé uni à leur éclosion en avril, et prennent de la couleur au fil du temps ; la première photo a été prise le 4 juin, alors que la seconde avait été prise le 14 mai, vous voyez que les chenilles avaient déjà une bande claire, mais que leur livrée était dans une dominante de beige et de brun et n'avait pas encore les beaux turquoise et orange qui les décorent maintenant.

Elles aiment particulièrement les feuilles des cerisiers sauvages, qui survivent d'ailleurs très bien au grignotage (partiel) de leurs feuilles, donc : inutile de paniquer si vous en voyez s'installer chez vous l'an prochain, laissez-les vivre leur vie, elles ne mangeront pas tous vos arbres, seulement quelques feuilles, et ça repousse très bien !

Avez-vous déjà remarqué combien certains insectes sont beaux lorsqu'on les observe de très près... ? certains peuvent être aussi beau qu'un bijou précieux..... regardez celui-ci. n'a-t-il pas l'air d'être en or et pierres précieuses ?

Le Balbuzard pêcheur, ou Western Osprey (Pandion haliaetus) est un gros rapace (environ 60 cm de long, 1,50 m d'envergure, 1,700 kg) qui a la particularité d'être exclusivement piscivore ; en effet, il ne mange que du poisson qu'il pêche dans les lacs et marais de manière très spectaculaire au moyen de ses puissantes serres.

Petite sortie au parc national ; il pleuvait mais j'aime les teintes que prend la nature lors de ces journées de printemps mouillées où les verts et les gris se mêlent dans une harmonie pleine de douce fraicheur verte et grise.

Un plongeon huard (plongeon imbrin pour l'Europe) pêchait sur le lac Stukely :

Chez des peuples d'Afrique occidentale et leurs légendes, Anansé l'araignée, a préparé la matière des premiers hommes, créé le soleil, la lune, les étoiles. Ensuite, le dieu du ciel, Nyamé, a insufflé la vie en l'homme. L'araignée continue de remplir une fonction d'intercesseur entre la divinité et l'homme; comme un civilisateur.

J'aime photographier les enfants dans leurs jeux, leurs expressions spontanées d'enthousiasme, de curiosité, de perplexité, de joie, transparaissent tellement dans leurs attitudes qu'ils font plaisir à voir.... et puis, ils me rappellent un peu mes propres enfants (si souvent pris eux aussi sous le feu de ma caméra à l'époque !).

Curiosité :

Observation :

Perplexité :

Surprise :

Joie :

Enthousiasme :

Vitalité :

Leurs expressions nous ramènent à notre propre enfance... aussi loin soit-elle, ce sont toujours de bons souvenirs qui nous reviennent en les voyant..

La météo nous annonçait des orages violents.... on a été servis ! ce soir 20 h 15 devant la maison.

Voici une petite animation que j'ai créée à partir de 4 photos prises cet après-midi d'un colibri à collier rouge mâle ; malheureusement les photos perdent de la qualité dans la compression d'images de l'animation GIF, mais j'aimais l'idée de vous présenter son battement d'ailes décomposé au ralenti.

Après les violents orages du jour, la pluie a laissé des gouttes, et malgré le vent qui persiste encore, voilà ce que j'ai rencontré en sortant mon objectif : des gouttes sur érable vert et sur érable rouge, puis deux araignées sur lilas :

Le lac Memphrémagog :

Granges dans le secteur de la Barton river :

Il y a un siècle, il y avait 1200 ponts couverts au Québec ; il n'en reste plus que 82. Certaines municipalités ont réalisé récemment que ces œuvres faisaient partie du patrimoine culturel et folklorique et les entretiennent ou protègent plus ou moins ce qu'il en reste.

Voici le pont John Cook, à Cookshire, datant de 1868 ; vue extérieure et vue intérieure :

La compilation de données pour les ponts de bois couverts existants ou disparus au Québec sur un support  informatisé remonte à 1981.  Elle est basée sur le système de numérotation développé par the National Society for the Preservation of Covered Bridges (NSPCB), un organisme américain fondé en 1950 dans le but de promouvoir cet héritage architectural. The NSPCB publie depuis 1956 The World Guide to Covered Bridges (WG).